Grand espoir du ski autrichien,
Benjamin Raich (né le 28 février 1978 à Arzl im Pitztal) confirme très
vite ses talents avec un premier titre de champion du monde junior de Slalom en
1996 à Schwytz. Grâce à ce titre, il peut participer à sa première épreuve de
Coupe du Monde : le Slalom de Kvitfjell en mars 1996. Il marquera ses
premiers points en prenant la 18ème place du Géant de Vail en mars
1997. Au cours de cette saison, il est également sacré une nouvelle fois chez
les juniors mais en Géant cette fois-ci (Schladming). La saison 1998 le voit uniquement concourir
en Coupe d’Europe jusqu’aux Mondiaux juniors de Megève où il fait le doublé
Géant-Slalom. Lors de la saison 1998-1999, il intègre définitivement la
prestigieuse équipe d’Autriche et participer à la Coupe du Monde. Son mois de
Janvier auréolé d’un premier podium en Slalom à Kranjska Gora le propulse au
plus haut niveau mais c’est au cours du Slalom de Schladming qu’il va se
révéler aux yeux du grand public. Lors de la prestigieuse Nightrace, il va
s’imposer pour la première fois de sa carrière en devançant Pierrick Bourgeat.
Ce succès sera suivi d’une victoire en Géant à Flachau puis d’une autre en
Slalom à Wengen. Ces performances extraordinaires alors qu’il n’a pas encore 20
ans lui valent une sélection pour ses premiers Championnats du Monde à Vail.
Désormais abonné régulièrement au Top 10, il regoute aux joies de la victoire
lors des Géants de Yongpyong et de Bormio. En 2001, il aligne trois victoires
d'affilée en Slalom au cours du mois de janvier (Wengen, Kitzbühel et
Schladming) qui ajouté à une autre victoire en mars à Ȧre, lui permettent de soulever son premier globe
de cristal de la discipline. Aux Championnats du monde 2001 de Sankt Anton, il
obtient sa première médaille en terminant 2ème du Slalom derrière
son compatriote Mario Matt. En 2002, il continue à être performant en Géant
(Victoire à Kranjska Gora) mais devient beaucoup plus irrégulier en Slalom.
Sélectionné pour ses premiers Jeux Olympiques, il parvient à remporter deux
médailles de bronze, l'une en Slalom derrière le doublé français (Jean-Pierre
Vidal et Sébastien Amiez), l'autre en Combiné derrière Kjetil André Aamodt et
Bode Miller. En 2003, il intègre les épreuves de Super G à son programme mais
sa saison sera vierge de tout succès. Il va aborder 2004 avec de nouvelles
ambitions et va retrouver le chemin de
la victoire en Slalom et en Géant. Fort d’une certaine régularité dans ses
disciplines fortes, il atteint la troisième place du classement général de la
Coupe du Monde derrière ses compatriotes Hermann Maier et Stephan Eberharter.
En 2005, il s’adjuge tous les classements des épreuves techniques (Géant,
Slalom et Combiné) et remporte cinq médailles (Or en Combiné et Slalom, argent
en Géant et Coupe des nations, et bronze en Super G) aux championnats du monde
de Bormio. 2006 sera la grande année du skieur de Pitztal. Fort de 7 succès
dans les épreuves de Coupe du Monde (3 Combinés à Wengen, Chamonix et
Kitzbühel, 3 Géants à Kranjska Gora, Adelboden et Are, et un Slalom à Shiga
Kogen), il s'impose largement au classement général avec 401 points d'avance
sur Aksel Lund Svindal. Il ajoute au gros globe de cristal les petits du Géant
et du Combiné. De plus, lors des Jeux Olympiques de Turin, il gagne deux
médailles d’or en Slalom et en Géant. Poursuivant sur la lancée de sa saison
victorieuse, il décroche en 2007 six nouvelles victoires ainsi qu’un troisième
globe de cristal en Slalom. Malheureusement, il va s’incliner sur le fil face à
Aksel Lund Svindal dans la course à un deuxième gros globe de cristal. Même
s'il ne remporte qu'une seule épreuve lors d'un Slalom (Bad Kleinkirchheim), il
fait toujours parti des meilleurs mondiaux et termine une nouvelle fois
deuxième du classement général de la Coupe du Monde. En 2009 et 2010, il
remporte un total de 5 victoires en Coupe du Monde mais ne peut obtenir de
nouvelles médailles mondiales et olympiques. Alors que sa saison 2011 alterne
les hauts et le bas (2 podiums malgré tout en Slalom à Val d’Isère et en Super
G à Hinterstoder), il est victime, en
demi-finale de l'épreuve par équipe des Mondiaux de Garmisch-Partenkirchen, d'une
rupture des ligaments croisés. N’ayant jamais subi de grosses blessures
jusqu’alors, l’autrichien va être opéré dans la foulée et fait donc une croix
sur sa saison. Revenu à la compétition dès le Géant d’ouverture de Sölden,
Benjamin Raich ne met que quelques semaines avant de remonter sur un podium de
Coupe du Monde. Il effectue ce retour au premier plan lors du Géant
d’Adelboden, course qu’il apprécie particulièrement.
Fiancé à la
Slalomeuse Marlies Schild, il forme le couple le plus prolifique en Coupe du
Monde (69 victoires à eux deux). Possédant un des palmarès les plus
impressionnants du ski alpin (2 titres olympiques, 3 titres mondiaux, une Coupe
du Monde ainsi que 8 globes de spécialité) alors qu’il est toujours en
activité, Benjamin Raich est le deuxième Autrichien le plus victorieux en Coupe
du Monde avec 35 succès (seul Hermann Maier avec 54 succès le devance). Un 36ème
bouquet en Coupe du Monde obtenu, qui plus est à Kitzbühel, ne serait pas pour
lui déplaire.
Palmarès
Jeux Olympiques
3
participations
Champion
olympique de Géant (2006 - Turin)
Champion
olympique de Slalom (2006 - Turin)
2 médailles de
Bronze : Slalom (2002 – Salt Lake City), Combiné (2002 – Salt Lake City)
Championnats du monde
7
participations
Champion
du monde de Slalom (2005 – Bormio)
Champion
du monde de Combiné (2005 – Bormio)
Champion
du monde Epreuve par équipes (2007 – Åre)
6
médailles d’Argent : Slalom (2001 – Sankt Anton), Géant (2005 – Bormio),
Epreuve par équipes (2005 – Bormio), Combiné (2007 – Åre), Géant (2009 – Val
d’Isère), Epreuve par équipes (2011 – Garmisch-Partenkirchen)
1
médaille de Bronze : Super G (2005 – Bormio)
Coupe du monde
Vainqueur
du classement Général en 2006
Vainqueur
de la coupe du monde de Géant en 2005 et
2006
Vainqueur
de la coupe du monde de Slalom en 2001, 2005 et 2007
Vainqueur
de la coupe du monde de Combiné en 2005, 2006 et 2010
36
victoires : 1 Super G, 14 Géants, 14 Géants, 7 Combinés
90 podiums.
Site
Internet :
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